La Galeru

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                          © CRIPS (2010) / Anne-Marie Latrémolière (2008) / Formes Vives (2011)

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Fontenay-sous-Bois

C'est dans un rapport de proximité que cette ancienne échoppe d'un cordonnier,
montre (…) une programmation hétéroclite où le travail des artistes prend en
compte l'espace, créant à chaque fois, la même surprise pour les passants et
les gens du quartier. Ce lieu comme lieu de recherche où chaque œuvre
se confronte à un public qui n'a rien demandé.

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Au delà de la qualité des diverses propositions visibles à la Galeru — où exposent toutes sortes de plasticiens, et pas seulement des graphistes comme pourraient le laisser croire les projets que j'ai sélectionné — j'ai eu un réel coup de cœur pour son fonctionnement : chaque œuvre se confronte à un public qui n'a rien demandé. L'art est dans la rue, aucune porte ne le sépare du public, il n'y a pas de démarche particulière à faire pour y accéder. Cette idée-là est géniale, car dans le domaine culturel, il ne s'agit pas que de barrières financières, il y existe aussi une barrière de non-information.

On ne peut pas forcer le spectateur à regarder, mais tout observateur a la possibilité de voir s'il veut voir, et le support de communication est suffisamment original pour qu'on le remarque. Ce n'est pas comme une affiche parmi tant d'autres. Et le changement régulier d'exposition permet que les piétons ne se lassent pas.

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