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Louise Devalois - blog
5 avril 2011

Conférence de JR

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                        © JR

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Artiviste que fais-tu ?
Cycle de conférences à la Sorbonne

JR : women are hereos ?
Le 1er avril 2011

JR est un jeune artiste français considérant la rue comme une grande galerie d'art. Il expose ses photos géantes noir et blanc, portraits d'inconnus, un peu partout sur le globe, privilégiant le contact humain. En 2011, il reçoit le prix TED, lui permettant de faire un "souhait pour changer le monde".

Son travail est éphémère, selon le temps et les réactions des gens. Il soulève des questions, provoque des interrogations chez les spectateurs sans leur imposer sa vision des choses, simplement en mettant le doigt sur certains points. En général, il part avec une équipe restreinte et sollicite les habitants sur place pour l'aider. Il réalise le portrait de femmes, et ensuite, une fois imprimés, il fait appelle à la communauté pour l'aider à les coller. L'œuvre se nourrit alors de la rencontre, de la participation, du dialogue. Il dit pourtant ne pas se sentir photographe, il veut seulement coller des photos d'autres.
En 2010, il réalise le film Women are hereos. A cause d'une médiatisation spectaculaire de l'image, et de son travail aussi, il a ressenti le besoin de faire un film pour montrer les dessous du projet, la mise en place, les rencontres, ce que font les gens, comment ils agissent, réagissent.

Assister à cette conférence m'a permis, dans un premier temps, d'apprécier un peu plus le travail de l'artiste. Ensuite, le voir formuler simplement ses idées, nous raconter son travail, et expliquer à une assemblée ce qu'il vit à travers ces expériences. Très simplement, il nous permet de vivre un peu de chaque expérience avec lui. J'espère que la médiatisation de son travail ne va modifier son point de vue, ni sa pratique.

J'ai eu un vrai coup de cœur pour son projet Women mené en Inde pendant la fête des couleurs. Comme pour les autres projets, il a fait le portrait de femmes indiennes mais au lieu de les imprimer en noir et blanc, il n'y avait qu'une fine pellicule adhésive. Au départ, l'image collée est blanche, révélée par la poussière. Facilement effaçable, les portraits sont vite devenu un terrain de jeu pour les indiens.

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