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Louise Devalois - blog
12 décembre 2010

Mondrian / De Stijl

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CafeAubette©louisedevalois

                            © De Stijl

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Centre Pompidou, du 1er décembre 2010 au 21 mars 2011

De Stijl est une revue parue aux Pays-Bas entre 1917 et 1931, dirigée par de Theo Van Doesburg. L'objectif est de mettre en place une nouvelle compréhension de l'art. Laboratoire de création, basé sur les valeurs universelles, ce mouvement artistique propose un nouveau modèle de société où l'art a une place privilégiée dans l'espace public, de la peinture à la sculpture, en passant par le design, le graphisme et l'architecture. Les artistes faisant partie de ce mouvement proclament la nécessité de produire un art pluridisciplinaire dont la visée est l'œuvre totale, purement plastique.

C'est seulement un jugement personnel, une affaire de goût, mais je suis beaucoup plus charmée par l'idée que par les réalisations plastiques. J'ai rapidement déambulé dans l'exposition, notant par-ci des vitraux, des éditions, par-là du mobilier, de l'architecture mais pas convaincue par la peinture. Cependant, c'est grâce à ce mouvement que la Hollande est aujourd'hui souvent considérée comme l'utopie du graphisme. C'est là-bas une discipline reine, le public a un œil averti, sensibilisé, éduqué. Et c'est cela qui m'intéresse dans le cadre de mon DNSEP. Il y a en France une méconnaissance du graphisme plus marquée que dans d'autres pays. En Angleterre les Arts & Craft, en Allemagne le Bauhaus, en Suisse l'École Suisse… ont permis une diffusion en quantité de produits et d'images de qualité. L'œil du public y est aiguisé, plus réceptif à une culture du design contemporaine, en perpétuel mouvement. En Hollande le graphisme est partout, c'est un honneur pour un graphiste hollandais d'avoir pour commanditaires des organismes officiels. Il fait partie intégrante de la vie courante des citoyens. En France, la création graphique se porte très bien, et dans des domaines variés. Mais reste un problème de mauvaise éducation visuelle des spectateurs. Alors que le graphisme français est réputé dans le monde entier, il reste méconnu et inaccessible au public français.

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